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Date : 28-02-2025 00:22:59
La pratique (récente) du "career catfishing" = être embauché et ne jamais se présenter à son poste lors de son premier jour de travail :
--> le terme "catfishing" (littéralement "pêche au chat" ou cyberimposture) est déjà bien connu des utilisateurs d'applications de rencontres diverses et variées -- monde dans lequel il désigne une usurpation d'identité, et plus spécifiquement une personne qui séduit sans pour autant exister. Transposé au monde du travail, cette manière de "poser un lapin" devient le "career catfishing" !
--> pour justifier leur façon d'agir, les "zoomers" (dits aussi "génération Z" , nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010) admettent se retrouver parfois submergés par le nombre de candidatures qu'ils doivent lancer pour espérer décrocher un seul entretien et avouent qu'ils peuvent oublier de prévenir (en cas d'embauche) qu'ils ont trouvé une offre plus intéressante ailleurs.
--> en revanche, pour d'autres adeptes, c'est un moyen de tester les méthodes de recrutement et, surtout, de "se venger" de leurs processus toujours plus longs : offres d'emploi fantômes ou entreprises qui, elles non plus, n'hésitent pas à laisser le candidat sans nouvelles, même après plusieurs entretiens (en France, cette pratique concernait 57% des recruteurs en 2024, selon une étude de la plateforme Indeed)
N.B. : le "career catfishing" n'est pas l'apanage des membres de la génération Z :
--> cette pratique s'observe chez 24% des 30-45 ans (les "Milennials" ) en recherche d'emploi au Royaume-Uni et 11% des 45-60 ans (la "génération X" )
--> cette nouvelle tendance nuit en réalité à tout le monde : elle ternit la fiabilité des candidatures sérieuses tout en coûtant de l'argent aux entreprises.
--> alors, les patrons pourraient prendre les devants et tenter de se démarquer en proposant plus d'avantages en nature, avec une communication exemplaire, et ainsi éviter que les jeunes postulants ne donnent pas suite, après acceptation, à leurs offres d'emploi.
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