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Date : 05-10-2023 01:24:59
Suite aux différents travaux de recherche sur cette "molécule" ( "hypothèses" pour lesquelles les Français Jacques Monod et François Jacob avaient été nobélisés en 1965) , Katalin Karikó et Drew Weissman ont ouvert la voie à une utilisation de "ce morceau" d' ADN (appelé "messager" parce qu’il transporte des informations génétiques destinées aux cellules) à des fins thérapeutiques, notamment contre le cancer.
--> dans l'emballement dû au covid, "on" a pensé en faire un vaccin, mais, à la différence de ceux inspirés par Pasteur qui consistaient à injecter la version "atténuée" d’un virus afin que le système immunitaire du patient fabrique ses anticorps, là, "on" incite son organisme à créer lui-même une partie de ce virus (la fameuse protéine Spike)
--> c'est donc un bouleversement majeur, mais qui n'en est qu'à son stade EXPERIMENTAL ; or, c'est sans le recul nécessaire de plusieurs années d'observations et de contrôles que décision a été prise d'une vaccination massive (au niveau mondial)
--> on retrouve cette même précipitation dans l'attribution du prix Nobel cette année : seul le temps permet de juger à long terme la portée d’une découverte médicale (même Alexander Fleming, lorsqu’il a reçu le prix Nobel en 1945 "seulement" dix-sept ans après sa découverte de la pénicilline, pouvait arguer d’une incontestable réussite du premier antibiotique suite à son rôle salvateur auprès de nombreux soldats lors de la Seconde Guerre mondiale)
--> or, là encore, en trois ans, non seulement les effets secondaires "immédiats" de ces produits commencent à peine à être répertoriés (et reconnus) , mais, surtout, nous n’avons rigoureusement aucune idée des effets secondaires A LONG TERME de ces "machins" expérimentaux.
--> cette haute distinction n'est donc qu'un acte politique de propagande pour les sociétés pharmaceutiques et non une récompense méritée, dictée par la sagesse.
--> il faut dire que le comité des juges (académie royale des sciences de Suède) attribuant le Nobel de médecine (on dit aussi physiologie) n'en est pas à sa première bévue : en 1948, il avait été attribué à Paul Hermann Müller pour sa découverte de l’emploi du DDT comme insecticide… finalement interdit un quart de siècle plus tard pour ses effets dévastateurs sur la santé humaine et l’environnement; et, en 1949, Egas Moniz avait reçu le même prix pour la "valeur thérapeutique de la leucotomie" , c.-à-d. la lobotomie, aujourd’hui regardée comme l’une des interventions médicales les plus inhumaines et barbares du XXème siècle ! ...
P.-S. : portez-vous bien (vaccinés ou pas) !
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