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Date : 19-12-2023 00:50:08
L’infectiologue Benjamin Davido ment sur RMC : « Lorsqu’on se fait vacciner, on réduit par deux le risque de contamination »
À l'approche des fêtes de fin d'année, Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, a déclenché une controverse sur les réseaux en affirmant que se faire vacciner, notamment contre le Covid, réduisait de moitié le risque de contamination. Fallait oser, bravo Benji.
Cette affirmation est évidemment bidon. En effet, selon des données officielles en France, les 25 % de la population non vaccinée ne représentent que moins de 10 % des cas de Covid. De plus, toujours en France, 75 % des personnes vaccinées représentent 90 % des cas de Covid, qu’ils aient des symptômes ou non, selon les données de Santé Publique France.
Même Pfizer contredit Benjamin Davido (c’est dire !) en affirmant que son produit n’a aucun impact sur la transmission du virus. Cette position est étayée par des études remettant en question l’efficacité réelle des vaccins concernant la réduction de la transmission virale.
Rappelons au passage que Jean-François Delfraissy dément les propos dangereux et mensongers de Benjamin Davido : « Maintenant, est-ce que ces vaccins sont suffisants ? Non, ces vaccins ne protégeront pas bien contre l’infection et contre la transmission. Je crois qu’il vaut mieux le reconnaître, simplement. On n’a pas le bon vaccin. »
De plus, il se trouve que notre Dr Benjamin Davido est un spécialiste des vagues, en plus d’être amusant :
« La première vague, on l’a gérée, en tout cas dans le milieu hospitalier, de manière formidable » , selon Benji.
Sur la seconde vague : « Je pense qu’aujourd’hui elle n’a pas démarré parce que l’on a réussi à mettre en évidence des foyers de contamination qui auraient pu en être à l’origine […] et qu’on les a contenus.«
Il craignait une troisième vague pour le début de l’année.
La quatrième vague était « probable » , mais pouvait encore être évitée selon lui.
Il craignait que « la cinquième vague fasse le lit d’une sixième vague ».
Puis, finalement, il s’est dit que les vagues, c’était pas son truc : « Faut arrêter de compter le nombre de vagues et arrêter de compter le nombre de rappels ».
Alors, pourquoi Benjamin s’obstine-t-il à nous proposer une énième dose, même au risque de passer pour un guignol ?
--> la réponse pourrait se trouver sur le site Transparence santé qui recense le nombre de gratifications reçues par Benjamin de la part des laboratoires : au total, 362 .
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