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Date : 31-12-2023 02:40:07
La France devenue pays sous-développé ? ...
--> ce jeudi 28 décembre 2023, l’hôpital Georges-Pompidou (Paris) a lancé un appel aux dons pour financer un scanner à comptage photonique, un "outil de pointe" qui permet de suivre et de traiter les cas de cancers : "En cette fin d’année, nous faisons appel à votre générosité pour nous aider à finaliser l’acquisition du premier scanner à comptage photonique", explique l'établissement hospitalier dans son appel.
--> selon l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), cet appareil "représente une avancée majeure" pour la médecine française. Celui-ci permettrait en effet un "meilleur suivi des cancers et détection plus précoce des récidives". Cet outil promet par ailleurs une "réduction de 40 à 50 % de la dose d’irradiation". Si cet appel aux dons s'avère concluant, l’hôpital Georges-Pompidou serait alors le premier établissement hospitalier parisien (et le troisième hôpital de France) à obtenir un tel équipement.
--> l’hôpital doit désormais "demander la charité" : alors, où est-ce que ça pêche ? Dans les faits, cette publication n'a pas manqué de faire réagir de nombreux représentants de la classe politique qui s'étonnent qu'aujourd'hui encore un établissement hospitalier doive lancer un appel aux dons auprès des Français pour pouvoir financer son matériel. C'est le cas entre autres de Yannick Neuder, député LR qui parle d'une "situation ubuesque" : "L’hôpital doit désormais demander la charité pour obtenir du matériel de soin", commente l'élu, ou encore d'Emmanuel Blairy, député du Rassemblement National, qui évoque, quant à lui, une "gestion catastrophique des deniers publics par le gouvernement". Et Thomas Portes, député de La France Insoumise, pointe du doigt "les ravages des politiques d’austérité" : "Pendant que Macron gave ses amis, exonère les riches d’impôts, l’hôpital public, patrimoine de celles et ceux qui n’en ont pas, est à l’os", énonce ce dernier. De même, la publication fait rugir jusqu'aux syndicats : "À force de couper les vivres des hôpitaux, ceux-ci en sont réduits à faire un appel aux dons", déplore le syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI).
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