Alors que je disais, lors d'un repas, ma perplexité face aux procédés d'approche analytique des technocrates (que j'estimais infondée, voire biaisée) , une mienne copine énarque m'avait adressé cette "amabilité" (soufflée sur un ton condescendant et qui se voulait péremptoire) : "Tu peux pas comprendre" ...
--> de fait, l'énarchie (généralement toujours complice du pouvoir en place) n'a eu de cesse de discréditer tout discours "discordant" par différentes accusations :
- l' "aquoibonisme" (années 70, annonciatrices de l' "abstentionnisme" ) = pour toi, toute position étant égale à une autre, tu refuses de te prononcer !
- le "bullshit" (années 80) = tu racontes des foutaises pour mieux déstabiliser ton adversaire politique !
- le "complotisme" (terme en vogue récemment, particulièrement lors de la crise-covid) = tu dénigres, en pure perte, des "faits établis" !
- et, désormais, le "confusionnisme" (c'est nouveau, ça vient de sortir) = tu cherches, par tes déclarations alliant un argument et son contraire, à désarmer ton interlocuteur !
--> bref, une même volonté d' INVALIDATION D'UNE PENSEE qui ne serait pas strictement orthodoxe...
--> nul doute qu'on retrouvera pareil procédé dans l'IA générative, que l' "on" se gardera bien (malgré des promesses mensongères et/ou de simples vœux pieux) d'alimenter en "data" diverses et contradictoires -- pour empêcher tout esprit critique et préserver, défendre et perpétuer la "pensée unique" (mainstream) !
Misère !! et... bonjour Orwell !!!

Petit rappel en deux volets ( ... volées ? ) :
* La réglementation européenne sur les émissions de carbone va avoir sous peu d'énormes conséquences :
--> elle prévoit des pénalités financières pour les véhicules trop polluants et nos constructeurs automobiles pourraient alors être contraints de verser des sommes considérables à leurs concurrents américains ou chinois.
--> tout véhicule vendu en 2025 et émettant plus de 81 grammes de CO2 par kilomètre déclenche une pénalité financière pour son constructeur : une amende de 95 euros par gramme au-dessus de ce seuil (qui était de 95 gCO2/km en 2021, mais abaissé à à 81 gCO2/km en 2025) : une 3008, par exemple, produit 127 grammes de CO2 au kilomètre. Peugeot devra donc s'acquitter d'une pénalité de 4370 euros pour chaque vente de ce modèle; c'est 2565 euros pour une Renault Clio essence, 5890 euros pour une Citroën DS7 ! La facture totale pour 2025 approcherait les 15 milliards d'euros pour l'ensemble des constructeurs automobiles européens (répercutée, bien sûr, sur les usagers fidèles à ces marques)
--> pour éviter de payer ces montants considérables, Peugeot, Renault ou Fiat ont la possibilité d'acheter des crédits carbone. Mais qui vend ces crédits ? Les constructeurs qui ne fabriquent que des véhicules électriques -- véhicules jugés plus vertueux, parce qu'ils n'émettent pas de carbone (l'américain Tesla, par exemple, ou le chinois BYD) En clair, Peugeot-Citroën, pour éviter d'être taxé par Bruxelles, est obligé de payer... un de ses concurrents, Tesla. Et c'est comme, ça chaque année. Un comble, car ça revient, pour nos constructeurs, à faire la course avec un coffre chargé de pierres ! ...
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* Nouveau coup fatal (dans un autre domaine) : la Commission européenne prépare sa ruée vers les "terres rares"… et saborde son agriculture :
--> elle passe en catimini des accords commerciaux auprès de pays bien dotés en "terres rares" -- ces minerais indispensables pour les voitures électriques ou les téléphones portables. Seulement voilà ! : en échange du lithium chilien, de la bauxite australienne et de précieux gisements de minerais en Thaïlande ou en Malaisie, il faudra ouvrir grand les portes à leurs produits agricoles ultra-compétitifs (par suite du coût moindre de la main-d'œuvre et aussi par non-obligation pour eux de respecter les normes sanitaires) Et donc... sacrifier les paysans de nos régions (du fait d'une concurrence déloyale)
--> après l’accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur (dont les négociations se sont conclues en décembre dernier) , la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, semble bien résolue à poursuivre le démantèlement organisé du secteur agroalimentaire jusqu’à son anéantissement complet : coincée entre des États-Unis qui brandissent la menace du protectionnisme et une Chine avec laquelle la guerre commerciale est ouvertement déclarée, l’UE n’a rien trouvé de mieux, pour se sortir de cette embuscade, que de négocier tous azimuts la libéralisation des échanges -- avec pas moins d’une dizaine de pays dans le monde.
--> et ainsi, systématiquement, l’agriculture sert de monnaie d’échange et/ou de variable d'ajustement ! ...
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P.-S. : je dois dire que ce petit caporal-chef en jupon européen
--> commence sacrément à me courir sur le z'haricot avec ses mesures restrictives du "Pacte vert" qui ne sont qu'un faux-nez du grand capital globalisé (du fait de la sensible sujétion de cette dame au lobbying -- pour ne pas franchement suspecter une... corruption passive -- comme, d'ailleurs, lors de ses tractations caviardées avec certaines firmes pharmaceutiques lors de la crise covid) !
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